Conception & Fabrication de webradios
Parce que l’avenir du media s’écrit aussi sur le net, je streame depuis 2002.
La première expérience fut Radio CNRA 2002 où, à l’occasion du Congrès annuel du CNRA, j’ai fabriqué avec l’ensemble de mes stagiaires des radios du CNRA, en formation avec Cifap, la webradio du Congrès, chargée non pas de diffuser en direct les plénières (ce qui eut été soporifique) mais d’utiliser les compétences de mes stagiaires pour créer une vraie radio de programme avec journaux, flash, débats, etc…
Journaux, flash, émissions d’interview, débats, reportages, portraits… Toutes les figures du discours radiophoniques étaient au rendez-vous (à l’exception de la musique : en 2002, beaucoup allaient encore se connecter sur un bon vieux modem et il fallait qu’ils tombent immédiatement sur la promesse : le contenu, et qu’ils entendent les figures historiques de la radio associative de ce pays).
D’autres exemples, ponctuels, ont suivi. De la diffusion exceptionnelle de l’émission anniversaire de Radio-Trousseau (habituellement restreinte à l’intérieur de l’hôpital) à la webradio créée par le Conseil Général de la Guadeloupe lors de la disparition de Patrick Saint-Eloi, j’ai participé à bon nombre de projets de ce style,
Ce furent aussi différentes expériences de flux musicaux spécialisés (voir ici), jusqu’à la création de La Radio Parisienne, qui perdure actuellement sous forme de podcasts et, finalement, jusqu’au lancement, en avril 2013 de Radio Chambly, première webradio municipale, voulue par une municipalité et faite de sujets automatisés et de directs lors des moments importants de la ville (concerts, fête traditionnelle, matchs de l’équipe de foot local en déplacement…).
Le format webradio, pour une ville ou une communauté de commune, est un outil de communication particulièrement adapté. Parce qu’il ne demande qu’une économie réduite pour que « ça fasse vraiment radio » (contrairement à la vidéo), parce que la légèreté du média permet à chacun de s’y investir, jeunes, moins jeunes, associations, clubs… Parce que la légèreté du matériel permet de déplacer un studio en toute simplicité, d’être en direct partout, à tout moment, au plus près de la population, dans les événements sportifs, les événements culturels, les fêtes associatives, etc…
Les solutions techniques sont simples, fiables et peu onéreuses. Créateur de programme, de format, je vous accompagnerai dans la création de votre projet et dans le choix du prestataire technique à qui nous confierons le back-office technique (streaming et veille technique) pendant que nous créerons ensemble le programme qui ressemble à votre collectivité. Tandis qu’un petit studio de production/direct sera utilisable à tout moment pour des interviewes, des boeufs d’artistes locaux, un reporter armé d’un micro et d’une simple tablette (voire d’un simple smartphone) pour prendre la main et intervenir à l’antenne n’importe quand dès lors qu’il a une connexion internet (3G/4G ou wifi).
Ce programme, de plus en plus, aura une deuxième vie sous forme de On Demand. Plus encore que du
Replay, il s’agit là de la multitude de solutions que l’on utilise pour mettre les sons (reportages, chroniques, etc…) à disposition des auditeurs de votre territoire, par le biais des réseaux sociaux et de l’ensemble des applications susceptibles d’être déjà installés sur tous les appareils (smartphones, tablettes…) de vos auditeurs potentiels. Et évidemment, avec une application dédiée, comme celle, à gauche de La Radio Parisienne, qui permet à chacun de recevoir au choix en téléchargement ou en stream chaque nouvelle chronique publiée..
Remy Jounin
Ci-dessous, pour illustrer cette proposition, la captation de la Conférence « Qu’est-ce que les webradios nous disent de la radio de demain », que j’ai animée en février 2015 au Salon de la Radio
TableRondeSalonRadio09022015_WebradiosProg par radioexpertise
Lire aussi cet article récent de Télérama : La webradio, tout le monde s’y met.